France Fintech : l’association française des startups de la Fintech

Fintech est un terme qui est issu du croisement de deux mots qui n’aurait jamais dû se rencontrer à savoir finance et technologie. Ils sont utilisés pour désigner l’entrée des startups dans le domaine de la finance. Dans un monde qui penche de plus en plus vers une dictature des technologies, les startups qui se réclament Fintech sont partis à l’assaut des banques et tendent à gagner du terrain dans un secteur hermétique. Ce système qui a vu le jour aux USA a vite étendu ses tentacules dans plusieurs pays d’Europe et même en Asie ou il gagne beaucoup de terrain. Allant dans ce sens, en France, 36 startups se sont regroupées pour donner à une association nommée France Fintech. Cette association avec des objectifs et un cahier de charge bien définis entend participer à la vulgarisation et à la bonne marche des fintech dans l’hexagone.

Faire la promotion de la Fintech made in France

L’association France Fintech qui est le fruit d’une collaboration de 36 fintech françaises a l’ambition de promouvoir ce concept qui donne à coup sûr du tournis aux banquiers. Ainsi France Fintech s’est fixée comme entre autres objectifs pour réussir sa politique de vulgarisation de :

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· Assurer à la fintech française une plus grande visibilité en France et à l’étranger

· Se faire le porte-voix de ce secteur auprès des pouvoirs publics, mais aussi des médias, investisseurs, bref tout ce qui concourent à rendre possible la vie économique

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· Développer le partage des expériences ainsi que des connaissances à l’intérieur de la communauté pour une plus grande amélioration des startupeurs

· Essayer d’être l’intermédiaire pour assurer les relations avec les autres associations du numérique en France et à l’étranger.

La création de cette association qui a vu le jour le 11 juin dernier a été le point de départ à l’essor des fintechs françaises qui ont besoin d’être maintenues, car ce sont des créneaux porteurs et très avantageux pour les usagers.

Beaucoup de raisons d’espérer

Avec une panoplie de services dont les avantages sont énormes pour les clients, comme la gestion multi comptes bancaires par l’intermédiaire d’une appli mobile aux solutions de paiement ou même de gestion d’argent innovantes, sans oublier les offres de crédits « participatifs ». Toutefois, c’est le secteur de l’épargne qui est le plus convoité. Celui-ci connait un rush particulier de la part des startuppeurs. Ainsi en ce qui concerne l’épargne, deux grandes entités ont ainsi été identifiées sur cette thématique que sont :

L’épargne « assistée », qui regroupe comme adhérent des entreprises qui ont pour objectif de proposer des pistes d’épargne et de pilotage d’épargne réalisé à base d’algorithmes d’allocation. L’épargne « participative » quant à elle propose aux particuliers de faire des prêts d’argent à des entreprises en se basant sur différentes modalités. Nommée « crowdlending », c’est cette façon de faire qui est aujourd’hui la plus représentée dans l’univers des fintechs. On voit que les fintech ne sont plus l’apanage des Américains puisque la France fait son bonhomme de chemin. Allant dans ce sens, d’après Venture Scanner, pour l’année 2014, le nombre des fintech a quadruplé pour atteindre 1 042.

Aussi avec l’essor des banques en ligne, les fintech seront d’un apport décisif pour accompagner ce basculement pour le bien de toute la France. Aussi la fulgurance des fintechs en France est la preuve d’une société dynamique qui n’a pas peur de prendre des initiatives privées. Ainsi avec cette fulgurance des fintech beaucoup d’acteurs du monde des finances plaident pour une association avec les banques traditionnelles plutôt qu’une concurrence.

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