Tout contribuable est généralement intéressé par les moyens qui permettent de réduire l’impôt à payer. Le montant pouvant être élevé, une méthode de défiscalisation ne serait pas de refus. Avec les dispositifs qui se sont relayés ces dernières années, la défiscalisation a connu diverses modifications avec également des principes qui ne changent pas. À cet effet, il existe une méthode intéressante d’un point de vue financier notamment fiscal à savoir l’investissement immobilier. Comment obtenir une baisse de l’impôt à payer par ce type d’investissement ? Voici quelques éléments de réponse.
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Plan de l'article
Un investissement durable et encouragé
L’investissement immobilier permet l’acquisition d’un bien durable constituant une sorte de valeur-refuge pour le contribuable. Quitte à placer son argent, mieux vaut le faire dans un bien précieux qui rapporte de l’argent et qui enrichit le patrimoine ainsi que la richesse personnelle. Dans cette optique, l’État encourage vivement l’investissement immobilier en mettant en place des dispositifs avantageux pour le contribuable notamment une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 63 000 euros par an. De plus, il existe les prêts immobiliers aux conditions plus simplifiées et avec un taux d’intérêts peu élevé. Le but est ainsi de permettre à toutes les catégories de revenus notamment ceux qui sont modestes de pouvoir supporter l’investissement immobilier.
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Principes et avantages de la défiscalisation en immobilier
Il existe plusieurs législatifs qui régissent la défiscalisation dans l’investissement immobilier. Les conditions varient selon que le bien immobilier en question soit neuf ou en état de rénovation. Dans tous les cas, les principales conditions qui octroient la réduction d’impôt sont les suivantes : la constitution du bien en tant que résidence principale, sa mise en location sur une période minimum prédéfini ainsi qu’un plafond de loyer à ne pas dépasser. Le plafond de loyer a été mis en place afin d’encourager les personnes à revenus modestes à accéder aux logements neufs. Ainsi, la défiscalisation immobilière dispose d’un caractère humain tout en exigeant le respect des législations qui la concernent. Parmi les dispositifs légaux, on retrouve la loi Pinel, la loi Girardin, la loi Malraux, etc. Consultez cet article pour avoir plus détails.
En somme, il est tout à fait possible de défiscaliser dans l’investissement immobilier. Il faut juste bien se renseigner sur les dispositifs correspondants. Et ce recours permet un double-avantage puisque le contribuable se voit acquérir un patrimoine pouvant assurer sa sécurité financière et augmenter son pouvoir d’achat tout en bénéficiant d’une baisse d’impôt. À noter que d’autres méthodes existent pour permettre un rabais d’impôt comme l’investissement dans le capital d’une PME, le don aux associations pour les entreprises et bien d’autres encore. Ceci pour dire que la défiscalisation est une opportunité qui peut être saisie par différentes méthodes et qu’elle concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. Que la personne soit physique ou morale, du moment qu’il est un contribuable avec des impôts à payer, il faut tenter sa chance pour diminuer ses charges fiscales.
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Les différents dispositifs de défiscalisation immobilière
Il existe plusieurs dispositifs légaux qui permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt en investissant dans l’immobilier. Voici les principaux dispositifs :
• La loi Pinel : elle concerne l’investissement dans un bien immobilier neuf destiné à la location. Le propriétaire s’engage à louer le bien pour une durée minimale de 6 ans, avec possibilité de prolongation jusqu’à 12 ans. En échange, il bénéficie d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 21 % du montant investi.
• La loi Malraux : cette loi vise la restauration de biens immobiliers situés dans des zones protégées ou sauvegardées. Les travaux doivent respecter certaines conditions et doivent être effectués par des professionnels qualifiés. L’avantage fiscal est calculé sur le coût total des travaux et peut atteindre jusqu’à 30 % du montant investi.
• La loi Girardin : elle permet aux contribuables qui investissent dans l’immobilier locatif social outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, etc.) de bénéficier d’une réduction fiscale pouvant aller jusqu’à 60 % du montant investi.
• Le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) : ce dispositif consiste à acheter un bien meublé destiné à la location saisonnière ou étudiante. Le propriétaire peut ainsi déduire ses charges et amortir son bien pour réduire son impôt sur le revenu.
D’autres dispositifs existent également, tels que la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) ou encore la Nue-Propriété. Il est capital de se renseigner sur chacun d’entre eux afin de choisir celui qui correspond le mieux à ses objectifs et sa situation fiscale.
Il convient de rappeler que la défiscalisation immobilière ne doit pas être l’unique motivation pour investir dans l’immobilier. Il est primordial d’étudier avec attention les caractéristiques du marché immobilier (emplacement, rentabilité locative, etc.) ainsi que les risques inhérents à tout investissement (vacance locative, impayés de loyers, travaux imprévus, etc.). La défiscalisation en immobilier doit être une opportunité supplémentaire pour optimiser son investissement plutôt qu’un but en soi.
Les critères à prendre en compte avant d’investir dans l’immobilier défiscalisé
Avant de se lancer dans un investissement immobilier défiscalisé, il faut prendre en compte plusieurs critères afin d’optimiser son placement. Voici quelques éléments à considérer avant de se décider :
Le rendement locatif : même si la réduction fiscale est très attractive, il ne faut pas oublier que l’investissement doit être rentable sur le long terme. Il faut donc vérifier les loyers pratiqués et la demande locative pour s’assurer que la rentabilité sera au rendez-vous.
L’emplacement du bien : l’emplacement est un critère crucial dans tout investissement immobilier. Le choix de l’emplacement peut influencer directement la valeur et la rentabilité du bien ainsi que sa revente future. Il faut donc être attentif à certains facteurs tels que les infrastructures présentes (transports en commun, commerces), les projets urbains à venir ou encore le cadre environnemental.
Les frais annexes liés à l’investissement : tout investissement immobilier engendre des frais annexes qu’il faut décider. Parmi ces frais, on trouve notamment les honoraires du notaire lors de l’achat du bien et ceux relatifs aux travaux éventuels qui peuvent être nécessaires pour améliorer ou mettre aux normes celui-ci.
L’état général du bâtiment : L’état global de votre potentielle acquisition jouera aussi un rôle majeur dans votre prise décisionnelle finale. Par exemple, une maison ancienne pourrait demander plus d’efforts financiers pour atteindre les normes actuelles que ne le ferait une maison plus récente. Les aspects esthétiques et de conception sont importants, mais il faut aussi considérer l’état des fondations, du toit, des murs et des planchers.
La durée d’engagement : chaque dispositif de défiscalisation immobilière impose une durée minimale d’engagement pendant laquelle le bien doit être loué pour bénéficier de la réduction fiscale. Il faut bien prendre en compte ces délais avant de se décider afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Investir dans l’immobilier pour défiscaliser peut s’avérer être un choix judicieux sous certaines conditions qui doivent être soigneusement examinées. Avant tout engagement financier important, nous vous conseillons toutefois de faire appel aux services d’un expert ou de consulter plusieurs sources fiables.